Identité nationale, à saisir de suite
Publié le 27 Octobre 2009
C'est l'automne, les feuilles tombent, les arbres se dénudent peu à peu, les premiers frimas arrivent… Afin de réchauffer l'atmosphère, entre campagne de vaccination qui hésite encore entre
volontariat et obligation (Roselyne se tâte en comptant ses doses) et overdose d'imbécillités en tous genres, les citoyens peinent à suivre une actualité qui va vite, très vite, en occultant ce
qui est vraiment important pour notre avenir : transcription dans le droit français de la Directive Services, adoption de la loi Carle pour le financement public de l'école privée, décrets
instituant deux nouveaux fichiers de fichage, et j'en passe…
Pour corser l'ambiance, notre exécuteur des basses œuvres nationales, en l'occurrence M. Besson, apatride de parti politique, capitalisant sur son expérience personnelle de recherche d'asile idéologique, met en place un grand raout national sur la définition de l'identité nationale.
Encore une jolie tarte à la crème pour occuper les médias, les extrémismes et le terrain. Encore quelques euros dépensés pour, peut-être, aguicher quelques voix d'extrême droite bien réactionnaires.
On sait depuis très longtemps que le ridicule ne tue plus, on sait aussi que l'honneur pour certains se résume à une capacité d'adaptation digne d'un caméléon, on sait maintenant qu'une partie de tous les problèmes qui agitent notre société tient à ces deux mots : identité nationale.
A moins qu'il ne s'agisse de deux maux : opportunisme et démagogie.
Aurions-nous un vaccin pour casser cette contamination en chaîne? Mais, oui, dans votre porte-feuille, regardez bien !
Pour corser l'ambiance, notre exécuteur des basses œuvres nationales, en l'occurrence M. Besson, apatride de parti politique, capitalisant sur son expérience personnelle de recherche d'asile idéologique, met en place un grand raout national sur la définition de l'identité nationale.
Encore une jolie tarte à la crème pour occuper les médias, les extrémismes et le terrain. Encore quelques euros dépensés pour, peut-être, aguicher quelques voix d'extrême droite bien réactionnaires.
On sait depuis très longtemps que le ridicule ne tue plus, on sait aussi que l'honneur pour certains se résume à une capacité d'adaptation digne d'un caméléon, on sait maintenant qu'une partie de tous les problèmes qui agitent notre société tient à ces deux mots : identité nationale.
A moins qu'il ne s'agisse de deux maux : opportunisme et démagogie.
Aurions-nous un vaccin pour casser cette contamination en chaîne? Mais, oui, dans votre porte-feuille, regardez bien !