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/image%2F0982126%2F20140526%2Fob_b217af_ob-827dda-paves-oeillets.jpg "Vous ne vous occupez pas de politique ? Dommage, car la politique s'occupe de vous !")
La gauche est morte. Vive la gauche !
Publié le 10 Octobre 2012
Le vote à l'assemblée nationale des députés pour ou contre la ratification du Traité pour la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG) a déchiré, s'il en était besoin, le voile sur la véritable nature du Parti Socialiste et de ses serviteurs les plus zélés, les Radicaux de Gauche. L'emballage socialiste ne saurait faire illusion : le Parti Socialiste est mort (depuis pas mal de temps à mon avis) et l'honnêteté la plus minimaliste voudrait qu'il se présente sous son véritable nom, Parti Social-Démocrate. Le Parti Radical de Gauche devrait aussi changer de nom : supprimer "radical" (à part une radicalité opportuniste pour s'agenouiller devant le PS et conserver les derniers spécimens estampillés PRG au parlement… – je leur suggère de s'inscrire sur la liste des espèces en voie de disparition). Cela ne suffira pas : sans radical, le Parti Radical de Gauche deviendrait… le Parti de Gauche. Et ça, c'est déjà pris. Et bien pris. Chez nous, ce sont les têtes dures que l'on aime, pas les échines déformées par trop de courbettes. Les têtes dures savent dire "NON" quand l'intérêt général est menacé.
La gauche est donc morte. Vive la Gauche. Vous savez où la trouver. Depuis les élections européennes de 2009, elle est à l'œuvre, au grand jour : au Front de Gauche, vous trouverez des gens qui savent dire non, et qui, quand ils disent "NON", ont des propositions et des solutions pour faire et vivre autrement. Allez, les frileux des votes utiles, faites votre coming-out, osez la gauche ! On sera là quand vous aurez compris les enjeux dévastateurs découlant des renoncements de ceux qui ont voté "OUI" hier, main dans la main avec l'UMP.
Les députés de l'Allier ont voté "oui". Gérard Charasse, troisième circonscription de Vichy, lira peut-être ces lignes. Je lui suggère, si tel était le cas, de nous livrer son explication de vote sous forme de commentaire. Si un député de la nation ne se sent pas responsable de son vote qui engage l'ensemble de la population (cela vaut aussi pour Guy Chambefort et Bernard Lesterlin – première et deuxième circonscription) je ne manquerai pas de les interroger de vive voix à la première occasion.