En réponse au Medef
Publié le 11 Octobre 2010
Avant la fin du travail des enfants, les patrons expliquaient :
« ce n’est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
Avant la journée de 8 heures, les patrons expliquaient :
« ce n’est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
Avant la première semaine de congés payés, les patrons expliquaient :
« ce n’est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
Avant les 40 heures, les patrons expliquaient :
« ce n’est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
Avant les 39 heures, les patrons expliquaient :
« ce n’est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
Avant la 5è semaine de congés payés, les patrons expliquaient :
« ce n’est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
Avant les 35 heures, les patrons expliquaient :
« ce n’est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
Avant la retraite à 65 ans, les patrons expliquaient :
« ce n’est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
Avant la retraite à 60 ans, les patrons expliquaient :
« ce n’est pas supportable économiquement, on ne peut pas ! ».
Je vous pose une question, une seule : les patrons peuvent-ils nous expliquer qu'aujourd'hui ils ont été appauvris par ces mesures de progrès social ? Et si oui, auraient-ils une preuve à donner que dans le même temps les ouvriers se sont enrichis ?
Plume de presse répond à cette question : "Les avantages acquis du Medef ? C’est 173 milliards ! "
Alors, demain, 12 octobre, vous faites quoi ?
Pour ceux qui douteraient encore de la finalité EXACTE de cette réforme,
à savoir le passage du système de retraite par répartition
à un système par capitalisation,
veuillez noter que M. Guillaume Sarkozy,
frère de qui vous savez, après avoir exercé
ses "talents" dans le textile ( à la même époque,
président de l'Union des industries textiles (UIT),
vice-président du Medef et PDG des Tissages de Picardie)
est en embuscade depuis 2006 sur un secteur plus juteux :
celui des retraites, via Malakoff
Méderic.