Médicaments tueurs ? Et alors, ça vous dérange ?

Publié le 30 Décembre 2010

Hier, je vous parlais du site LES MOTS ONT UN SENS, en vous le recommandant chaudement. Si vous doutiez encore de sa pertinence quant aux lièvres qu'il soulève, et à la richesse de ses archives, jetez donc un œil sur l'extrait d'article ci-dessous, et allez lire l'intégralité ainsi que les articles connexes mis en lien à la fin : de quoi nous convaincre, une fois de plus, qu'entre une poignée de dollars ou une poignée d'euros et la santé du pékin moyen, une certaine industrie pharmaceutique a fait son choix, elle.

 

J'ai dans l'idée qu'une fois de plus - hélas - il y a des coups de pieds aux fesses qui se perdent. Le problème, plus sérieusement, c'est que cela devient une habitude… Il y a vraiment du ménage à faire, et dans tous les domaines ! Point commun à ses "domaines" : un brassage phénoménal de pognon. Forcément…

 

"Vioxx : le médoc qui a fait 40 000 morts aux Etats-Unis…

et aucun en France ?

 

Le Vioxx, bourreau des coeurs... Le chiffre vient d'être revu à la hausse. Si aux Etats-Unis, le scandale fait rage, en France, personne ne bronche.

 

L'affaire pourrait pourtant ravaler le Mediator au rang de simple pastille Valda...


Le Mediator a tué entre 500 et 2000 personnes. Scandale ! Que penser, alors, du Vioxx, ce médicament anti-douleur et anti-inflammatoire largement utilisé contre l'arthrite entre 1999 et 2004. Il aurait, selon la FDA (Food and Drug Administration, agence de régulation américaine des médicaments) provoqué 160 000 crises cardiaques et attaques cérébrales et 30 000 décès, rien qu'aux Etats-Unis. Chiffre récemment réévalué à 40 000 par une nouvelle étude. En France, c'est le flou artistique... y a-t-il eu un seul mort ? On ne le saura peut-être jamais..." Lire l'article complet ICI

Rédigé par Sylvie Boussand

Publié dans #Et pendant ce temps là…

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J
<br /> <br /> eh oui, core un autre ..  le sénat avait sorti un rapport en 2006 sur ce truc ! ...c'est un peu comme le médiator , avec toutes ces alertes qui datent de 86 !  .. et<br /> font quoi nos ministres de la santé ? ... SAVENT RIEN !  Jamais au courant de Rien !  Merde un ministre de la santé , il est de son pouvoir d'interdire quoi que ce soit qui parait<br /> suspect ! ... Non ? ...Alors à quoi ils servent les ministres ?  uniquement que pour proposer des franchises ? ou commander des vaccins ?  Visiter les hopitaux ?  Supprimer les<br /> hopitaux de proximité ? ...comme Debré dit :  un ministre qui n'est au courant de rien , c'est une faute ! ..<br /> <br /> <br /> L'amiante , le sang contanminé , la canicule et ses 15000 morts ,  ...tous ces conflits d'interêts ...entre lobyismes du médicament et OMS  voire les politiques , çà doit cesser .....<br /> et puis si Servier n'avait pas été francais .....<br /> <br /> <br /> La nouvelle affaire qui embarasse Sarko..Eh eh , c'est en 2009 !  Un médicament interdit en Espagne et ailleurs depuis 2003 ....<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> mais .............. visez plus bas , l'éloge de Sarko à Servier ! <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> ALLOCUTION DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE<br /> <br /> à l’occasion de la remise des insignes de Grand'Croix<br /> de la Légion d’Honneur au Docteur Jacques SERVIER<br /> Président fondateur des Laboratoires Servier<br /> <br /> Palais de l’Élysée – Mardi 7 juillet 2009<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Monsieur le Docteur, Monsieur le président, Cher Jacques SERVIER,<br /> <br /> Votre histoire, c’est une grande histoire française riche de leçons. Vous avez traversé le siècle - on ne le dirait pas - et vous êtes pleinement engagé dans<br /> les nouveaux défis de notre temps.<br /> <br /> Je me souviens de notre première rencontre en 1983. C’était déraisonnable, c’est là que je vois que vous êtes enthousiaste, vous pensiez déjà à l’époque que<br /> je serai Président de la République. Incorrigible Jacques SERVIER !<br /> <br /> Vous êtes un personnage hors du commun. Votre ascèse et votre sobriété forcent le respect de tous.<br /> <br /> Mais je ne veux pas faire votre portrait, comme on croque quelqu’un à distance. Je vous connais trop bien pour cela. Je préfère tenter d’exprimer votre<br /> identité profonde.<br /> <br /> Vous êtes avant tout un médecin, un homme de santé et de recherche. Vous êtes à la fois docteur en médecine et docteur en pharmacie. C’était un fait rare en<br /> 1950, cela le reste aujourd’hui.<br /> <br /> Vous avez été formé à l’école de la médecine française, celle de Pasteur, celle des nombreux prix Nobel dont notre pays peut s’enorgueillir. Je le dis devant<br /> Roselyne BACHELOT, l’école de médecine française – ce à quoi elle croit - est une école d’excellence. J’entends parfois certains opposer les soins et la recherche. C’est oublier d’où vient la<br /> médecine de notre pays. C’est négliger les fondements de l’enseignement des Jean BERNARD et autres Jean HAMBURGER. C’est ignorer que l’amélioration de la santé humaine résulte des innovations de<br /> la recherche et des progrès qu’elles ont permis.<br /> <br /> Le groupe auquel vous avez donné votre nom, est un laboratoire de recherches et vous êtes passionnément attaché à cette spécificité.<br /> <br /> Vous avez fait de votre groupe une fondation. Raymond et moi, on y a joué un rôle. Grâce à ce statut, tous les résultats du groupe sont réinvestis dans la<br /> recherche. Aucun dividende n’est distribué. Tous les médicaments SERVIER sont issus de la recherche du groupe et vous parvenez, avec les 20 000 collaborateurs du groupe, à inscrire ce site dans<br /> la durée, à le faire fonctionner année après année.<br /> <br /> Vous êtes médecin Jacques et, à ce titre, vous avez une conception profondément humaine de votre métier. Vous vous êtes battu toute votre vie pour soulager et pour guérir, pour proposer aux<br /> médecins et à leurs patients des médicaments efficaces.<br /> <br /> Au sein du groupe, vous avez prêté une attention particulière aux collaborateurs et à leur talent. Vous vous êtes très tôt préoccupé de la place des femmes à tous les échelons du management. Vous<br /> avez fait du groupe SERVIER une fondation et vous avez voulu protéger les femmes et les hommes de votre entreprise plutôt qu’attirer les capitaux. Vous nous rappelez que les capitaux n’ont<br /> d’autre destination que de servir les projets que chacun d’entre nous porte en lui. L’homme n’a pas à être soumis aux caprices du capitalisme et encore moins aux caprices de la spéculation.<br /> <br /> Jacques, vous êtes un entrepreneur comme la France en compte peu. Les Laboratoires SERVIER, entre 48 et aujourd’hui, ont connu un développement remarquable. De la pharmacie familiale à Orléans,<br /> neuf employés. En 54, l’entreprise s’installe à Neuilly. Aujourd’hui les Laboratoires SERVIER sont présents dans 150 pays, avec des positions très fortes en Russie, en Chine, en Europe de l’Est.<br /> 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires et l’effort de recherche et de développement représente 25% du chiffre d’affaires.<br /> <br /> Vous n’avez eu de cesse de prendre des risques. Je sais bien que passer d’Orléans à Neuilly, c’était déjà, pour reprendre vos mots, se développer à l’international.<br /> <br /> En tant qu’entrepreneur, vous avez été souvent sévère à l’endroit de l’administration française. Vous critiquez l’empilement des mesures, des normes, des structures et vous avez raison.<br /> <br /> Enfin Jacques, vous être un patriote. Grâce à vous, notre pays peut saluer une industrie de classe mondiale. C’est un privilège réservé à moins d’une dizaine de pays dans le monde.<br /> <br /> Et puis, vous êtes un homme fidèle. Vous êtes quelqu’un qui ne retire pas son amitié. Vous êtes un homme courageux et vous être un visionnaire.<br /> <br /> La nation vous est reconnaissante de ce que vous faites. Vous êtes une publicité vivante pour les médicaments SERVIER parce que, franchement, l’âge n’a absolument aucune prise sur vous. Je dirais<br /> même que par une certaine coquetterie, vous rajeunissez Jacques. C’est extrêmement énervant !<br /> <br /> J’espère que chacun aura compris que c’est un grand Français que je vais décorer au nom de la République française.  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tout est dit.     A lire ICI<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Le pire, c'est que l'on sera bientôt amené à craindre tout autant la maladie que le remède proposé… un comble !<br /> <br /> <br /> <br />