En attendant le traité de Lisbonne
Publié le 29 Octobre 2009
Ce matin, ce cher Barroso nous faisait l'honneur d'une apparition sur notre lucarne nationale matinale, Télé Matin. Pas moyen de boire son café tranquille avant d'aller bosser ! Toujours des
parasites, vivement le tout numérique !
Donc, pour Barroso, en attendant la ratification ultime par les tchèques du Traité de Lisbonne (je rappelle au passage qu'il reprend en intégralité les éléments du Projet de Constitution européenne que nous avons rejeté en 2005 par référendum),
Barroso se refuse à tout pronostic concernant les futurs commissaires européens, et encore moins le futur "président" de l'Europe, nommé pour 2 ans et demi. Et déplore le retard pris (salauds d'Irlandais !) qui pourrait décaler cette ultime mise en œuvre au début de l'année 2010…
Nous avons eu droit aussi à une apparition de Rachida Dati, quelques minutes après. La poupée de cire sort de son musée, avec cette fois au doigt la fameuse bague de chez Chaumet, celle qui avait été, en son temps, gommée d'une photo de Une du Figaro.
Jolie cohérence du duo : pour Barroso, Barnier ferait un excellent commissaire européen, mais c'est "juste" une appréciation personnelle, et Sarkozy a été un "excellent" président de l'Europe pendant les 6 mois de présidence française.
Il a même évité une guerre en Géorgie, c'est vous dire… Rachida n'était pas en reste, non, la présidence française n'a pas coûté un prix exhorbitant, et oui, la présidence française a été un succés incontestable… Cela fait un petit moment que je remarque les grandes oreilles de notre cher président hexagonal pointer derrière ce fichu traité de Lisbonne… Et non, entre Blair l'anglais que beaucoup ne peuvent blairer, et Jean-Claude Juncker du Luxembourg liliputien, on ne peut encore se prononcer, car il y AURA d'autres candidats tout aussi légitimes…
Bien vu le calendrier : si Sarko était élu président de l'Europe (gaffe au malaise vagal d'auto-suffisance enfin repue, quoique…), la fenêtre de tir est on peut plus fabuleuse : avant les régionales, salon de l'agriculture fin février pour sortir Carla, et, devinez quoi : un président EUROPEEN en fonction pour les présidentielles nationales de 2012 !
Pour les élus lambdas, quand leur mandat se termine, ils sont automatiquement "démissionnés" de tous les postes où leur élection était justifiée par le mandat "perdu". Qu'en est-il du président européen, en cas de fin de mandat national avant la fin du mandat européen ?
Va falloir que je me replonge dans ce fatras de traité… si quelqu'un a la réponse, je suis preneuse !
Donc, pour Barroso, en attendant la ratification ultime par les tchèques du Traité de Lisbonne (je rappelle au passage qu'il reprend en intégralité les éléments du Projet de Constitution européenne que nous avons rejeté en 2005 par référendum),
Barroso se refuse à tout pronostic concernant les futurs commissaires européens, et encore moins le futur "président" de l'Europe, nommé pour 2 ans et demi. Et déplore le retard pris (salauds d'Irlandais !) qui pourrait décaler cette ultime mise en œuvre au début de l'année 2010…
Nous avons eu droit aussi à une apparition de Rachida Dati, quelques minutes après. La poupée de cire sort de son musée, avec cette fois au doigt la fameuse bague de chez Chaumet, celle qui avait été, en son temps, gommée d'une photo de Une du Figaro.
Jolie cohérence du duo : pour Barroso, Barnier ferait un excellent commissaire européen, mais c'est "juste" une appréciation personnelle, et Sarkozy a été un "excellent" président de l'Europe pendant les 6 mois de présidence française.
Il a même évité une guerre en Géorgie, c'est vous dire… Rachida n'était pas en reste, non, la présidence française n'a pas coûté un prix exhorbitant, et oui, la présidence française a été un succés incontestable… Cela fait un petit moment que je remarque les grandes oreilles de notre cher président hexagonal pointer derrière ce fichu traité de Lisbonne… Et non, entre Blair l'anglais que beaucoup ne peuvent blairer, et Jean-Claude Juncker du Luxembourg liliputien, on ne peut encore se prononcer, car il y AURA d'autres candidats tout aussi légitimes…
Bien vu le calendrier : si Sarko était élu président de l'Europe (gaffe au malaise vagal d'auto-suffisance enfin repue, quoique…), la fenêtre de tir est on peut plus fabuleuse : avant les régionales, salon de l'agriculture fin février pour sortir Carla, et, devinez quoi : un président EUROPEEN en fonction pour les présidentielles nationales de 2012 !
Pour les élus lambdas, quand leur mandat se termine, ils sont automatiquement "démissionnés" de tous les postes où leur élection était justifiée par le mandat "perdu". Qu'en est-il du président européen, en cas de fin de mandat national avant la fin du mandat européen ?
Va falloir que je me replonge dans ce fatras de traité… si quelqu'un a la réponse, je suis preneuse !